Combien vous coûtent vos titres-restaurant ?
14 septembre 2014
[Mise à jour du 21 janvier 2024]
Les titres-restaurant sont financés conjointement par vous et par votre employeur. Seul ce dernier décide de la valeur des titres qu’il vous octroie, à moins qu’il ne décide de se concerter avec les représentants des salariés sur le sujet. Mais comment savoir combien cela vous coûte ?
La part prise en charge par l’employeur
L’entreprise pour qui vous travaillez doit obligatoirement prendre en charge 50 % à 60 % de la valeur de vos titres-restaurant. S’il n’existe aucun montant minimum ni maximum, la part employeur ne doit cependant pas excéder 7,18 euros (plafond 2024) pour être exonérée des cotisations de Sécurité Sociale. Au-delà de ce seuil, toute contribution est réintégrée dans l’assiette des cotisations sociales.
En tant que salarié, votre participation varie donc entre 40 % et 50 % de la valeur du titre-restaurant.
Comment connaître le montant ?
Votre employeur vous remet chaque mois le nombre de titres-restaurant correspondant à vos jours de travail effectifs (avec souvent un décalage d’un mois pour prendre en compte la réalité de votre planning de la période concernée). Si vous avez une carte Pass Restaurant, ce montant est crédité sur votre compte. Pour connaître vos droits (identiques pour tous les salariés de l’entreprise), il vous suffit de multiplier la part salariale d’un titre-restaurant par le nombre de jours de travail (vos jours de congé payé, RTT, maladie sont déduits).
Exemple : Le titre-restaurant de votre entreprise a une valeur faciale de 8 euros et sa part employeur est de 60 %, soit 4,80 euros : votre participation est de 3,20 euros. Ce mois-ci, vous avez travaillé 18 jours ? Au total, l’entreprise paie alors 86,40 euros tandis que vous réglez 57,60 euros… pour gagner un pouvoir d’achat de 144 euros !
Comment vous sont « facturés » vos titres-restaurant ?
Le plus souvent, une retenue sur salaire est opérée par votre employeur. Dans ce cas, une ligne apparait en clair « titres-restaurant » et vient en déduction de votre salaire net pour constituer votre « Net à payer ». Sinon, votre employeur peut vous demander de régler vos titres par chèque, espèces ou par virement !
Dans tous les cas, vous bénéficiez d’un pouvoir d’achat supplémentaire !