Digitalisation de la restauration

Digitalisation de la restauration : de nouvelles perspectives pour les professionnels du secteur ?

8 mars 2019

Le secteur de la restauration n’échappe pas à la révolution numérique. Ce changement profond des habitudes, qui concerne la restauration rapide comme traditionnelle offre de multiples possibilités de développement. Les restaurateurs et commerçants de bouche l’ont d’ailleurs bien compris et misent de plus en plus sur les nouvelles technologies digitales.

Que ce soit pour améliorer la gestion du commerce ou la relation client, les outils digitaux offrent des opportunités intéressantes… lorsqu’ils sont bien utilisés. Si l’investissement de départ peut paraître élevé et compliqué pour certains (notamment les indépendants), la démocratisation du numérique permet de passer un cap. Désormais, la restauration rapide, moteur dans ce domaine, est rejointe par la restauration traditionnelle séduite par ce tremplin pour le chiffre d’affaires. L’obligation de caisses enregistreuses certifiées en 2018, conformes aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données définies, est assurément une nouvelle étape de cette transformation, qui touche l’ensemble du secteur sans exception.

La digitalisation a de quoi séduire

Pour les commerçants comme pour les restaurateurs, la digitalisation permet de gagner en productivité et de drainer du trafic dans leurs établissements. En simplifiant les process et en améliorant l’échange avec les clients, elle leur offre l’opportunité de mieux se consacrer à leur cœur de métier : le service et la cuisine. Les cartes restaurant, fluidifiant le passage en caisse, ou l’arrivée des commerçants sur les plateformes de livraison sont des réponses concrètes aux attentes consommateurs. C’est le cas par exemple pour les boulangeries, pour qui la digitalisation est un vrai bénéfice pour les clients souhaitant aller toujours plus vite, notamment les travailleurs en centre-ville à l’heure du déjeuner.

Les outils digitaux (Internet, applications smartphone et tablette ou encore objets connectés) permettent en back office… :

  • un système d’approvisionnement optimisé ;
  • une comparaison immédiate des prix des fournisseurs ;
  • une communication extrêmement rapide et fiable entre la salle et la cuisine ;
  • un contrôle continu des températures des chambres froides ;
  • une meilleure gestion des stocks et des déchets ;
  • une plus grande efficacité dans la gestion des pannes avec des objets connectés qui permettent de prévenir les problèmes… ;
  • des démarches administratives plus facilement effectuées ;
  • des recrutements plus rapides et une gestion RH plus efficace…

… et en front office :

  • la diffusion d’informations et d’offres promotionnelles ;
  • une présence sur les réseaux sociaux bénéfiques à l’e-réputation ;
  • un référencement optimisé de l’établissement sur Internet ;
  • la réservation en ligne ;
  • la pré-commande ;
  • un accueil personnalisé des clients réguliers, en fonction de l’analyse de leurs précédentes visites ;
  • la présentation numérisée du menu pour plus de flexibilité (surtout si vous en changez chaque jour), avec informations allergènes et nutritionnelles ;
  • une meilleure gestion de caisse (caisse enregistreuse, carte restaurant, paiement sans contact…) ;
  • des programmes fidélité optimisés ;
  • la livraison de repas ;
  • une analyse pointue des clients pour identifier des axes d’amélioration.

Une réponse à une demande croissante

Selon une étude CHD Expert réalisée début 2018, le numérique est bien ancré dans l’esprit des consommateurs. Plus de 7 personnes interrogées sur 10 utilisent au moins une solution proposée par le sondage, comme les outils pour réserver une table (52 % des Français), pour référencer les restaurants sur Internet, ou pour gérer la livraison. Trois quarts d’entre eux recherchent des informations sur les établissements avant d’y aller et notamment des avis de consommateurs, une donnée particulièrement stratégique aujourd’hui.

Le numérique s’installe progressivement

« Nous avons interrogé nos affiliés concernant leur rapport au digital, explique Christelle Landriot, chef de marché Affiliés chez Pluxee France. Restauration rapide, traditionnelle et boulangeries : pour tous, le numérique est une réalité, même si le rythme des investissements diffère. » Ainsi, ce sont plus d’un tiers des sondés fin 2018 qui utilisent un service de réservation en ligne. 12 % mettent en place des outils pour que leurs clients puissent commander en ligne (particulièrement dans la restauration rapide). Les réseaux sociaux sont aussi devenus incontournables pour 65 % du panel interrogé. 99 % d’entre eux sont présents sur Facebook et 34 % sur Instagram : une bonne façon de fidéliser ou de séduire de nouveaux clients, en s’appuyant sur des échanges réguliers et des diffusions de photos.

 

Pluxee France dans le mouvement

« Chez Pluxee, nous proposons depuis plusieurs années les cartes Pluxee Restaurant / Pass Restaurant, version digitalisée des titres-restaurant, ajoute Christelle Landriot. Elles permettent aux bénéficiaires de gagner un temps précieux pour identifier autour de lui l’affilié qui accepte son titre-restaurant et de régler l’addition au centime près. Côté affiliés, cette solution est efficace pour fluidifier le passage en caisse, lutter contre les fraudes, tout en étant un levier pour digitaliser les services à l’attention des commerçants comme des porteurs de cartes Pluxee Restaurant /  Pass Restaurant. Un vrai boost pour le marché de la restauration hors domicile. »